Comment donner une seconde vie à des parties de moyens de transport mis hors circuit ?

Six des neuf limites planétaires sont dépassées en 2023, et la raréfaction des ressources naturelles provoque à la fois des pénuries dans certains secteurs, et des processus d’extraction coûteux pour l’environnement.

Parallèlement, silencieusement à travers le monde, se développent d’immenses cimetières abritant des avions, des locomotives, des vélos et d’autres moyens de locomotion mis hors circuit. Si on se concentre sur les chiffres, les cimetières d’avion abritent déjà à eux seul plusiuers tonnes de matériaux et sous-systèmes, et leur croissance se poursuivra dans les années à venir. Chaque avion atteignant une vingtaine d’années de service y est destiné.  La durée de vie d’un train est estimée à 40 ans par la sncb. Celle d’un vélo électrique varie entre 5 et 9 ans en fonction de la batterie. Pour les autobus, elle est aujourd’hui d’un peu plus de 15 ans (contre 20 ans dans les années 2000). Il est difficile d’estimer la somme de tous ces véhicules déjà hors circuit mais nous savons que ce chiffre ne fera que croître.

Que ce soient les avions en Arizona, des milliers de vélos en Chine, ou même des bus et des trams inutilisés enfouis sous nos pieds dans les souterrains de la place Saint-Lambert, la plupart du temps, ces véhicules sont retirés de la circulation en raison d’une simple pièce défectueuse ou tout simplement parce qu’ils sont devenus trop vieux. Alors que le recyclage des matières premières est un enjeu important, qu’en est-il du réemploi de ces véhicules ? Parmi les systèmes complexes dont ils sont composés, certains pourraient-ils être réutilisés dans un autre contexte ?

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