Au VentureLab, on croit profondément que la valeur d’un projet entrepreneurial naît de sa capacité à répondre à un besoin réel du marché. Une question de bon sens, nous direz-vous. Encore faut-il pouvoir détecter le besoin réel, comprendre ses mécanismes, et prouver qu’il existe chez suffisamment d’individus pour que l’entreprise devienne pérenne.

Il est certain que l’impact économique varie d’une start-up à l’autre. Frédéric Ooms, chercheur en créativité, le rappelle :

Il existe une loi à laquelle aucune entreprise ne peut se soustraire, c’est la loi de l’échec. En effet, 80% des idées échouent même si elles sont extrêmement bien exécutées et que des millions d’euros y ont été investis.

Pour illustrer son propos, il cite avec humour le « Google Graveyard » qui répertorie plusieurs dizaines de projets lancés par Google avant d’être abandonnés par manque de succès.

Les start-up ne peuvent évidemment pas échapper à ce risque. Néanmoins, elles peuvent le minimiser en validant leurs idées le plus rapidement possible, avant même de réaliser des investissements élevés.

Les Étudiants Entrepreneurs ont la chance d’être à la tête de structures encore légères et flexibles, capables de s’adapter très rapidement aux signaux du marché. Pour maximiser cette chance, le VentureLab prévoit de les aider à capter efficacement ces signaux sur le terrain, par l’échange avec leurs futurs clients, et ce, dès leurs premières semaines d’incubation. Fortes de cette posture, ce sont aujourd’hui 37 entreprises qui ont quitté le VentureLab et sont toujours pérennes (représentant 82,22% des entreprises sorties de l’incubateur). Elles pourvoient ainsi 171 emplois, et s’appuient sur des relations continues avec leurs clients.

Pour un incubateur, amener l’entrepreneur à valider ses idées sur le terrain, c’est s’assurer que la future start-up s’attèle à développer une solution qui réponde à un problème réel, plutôt que de seulement reposer sur « un rêve » de l’entrepreneur.

Ne serait-ce pas là, la condition fondamentale à la création d’un impact économique pérenne ?

 

Aude Bonvissuto

Chargée de projet VentureLab

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